Projection du documentaire évènement « FIHAVANANA, la solidarité à Madagascar », le 20 Novembre 2010 à Paris.
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Père Pedro, vient de commémorer les 20 ans de son association Akamasoa. Il était le 16 novembre dernier l’invité du collège de Petite-Ile, les élèves lui ont réservé un accueil chaleureux.
Ses prioritaires actuellement ? Les nouveaux troubles qui ont ballotté le pays ont provoqué une vague de pauvreté qui a raté chez nous, rien que cette année nous avons vu passer plus de 25 000 personnes alors que nous sommes déjà 17 000.
Aujourd’hui nous avons besoin de riz car plusieurs enfants endurent continuellement de malnutrition, nous nécessitons moderniser notre réseau d’adduction en eau, mais nous manquons aussi de fournitures scolaires pour nos écoles…
Les Réunionnais ne se lassent pas de lui voir. Explication C’est le miracle de la communauté. Je viens ici en confession annuelle à la Sainte-Réunion chez des frères et je sens une très grande bonté de la part de gens qui sont continuellement là pour nous secourir. Je pense aussi que actuellement mon nom et ma personne représentent aux yeux des gens l’engagement pour les plus pauvres. Ma voix, c’est la voix des sans-voix et je compte la faire entendre haut et fort pour hurler l’injustice que existent journellement des millions de Malgaches.
L’Association Akamasoa vient de célébrer ses 20 ans, que garde-t-il de ces deux décennies d’action auprès des plus pauvres ?
En vingt années de travail
Nous avons eu la satisfaction de voir 170 enfants parvenir au baccalauréat dont la plupart sont aujourd’hui instructeurs au sein de l’association.
Par ailleurs, il y a quinze jours, à l’occasion de la fête d’anniversaire d’Akamasoa, le président Rajoelina s’est déplacé et nous a assuré de son soutien, ce qu’aucun président n’avait fait avant lui.Nous sommes une oasis d’espérance
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